Politique : Découvrez l’intervention de Florence Blatrix-Contat lors des questions d’actualités au Gouvernement

Cette sénatrice aindinoise est intervenue sur le sujet de la liaison ferroviaire Lyon-Turin.
VisuelCdfPdv2024
VisuelCdfPdv2024
Précédent
Suivant

Seriez-vous intéressé par une version papier du journal L'Aindépendant ?

« Ce mercredi après-midi, à l’occasion de la séance des questions d’actualité au Gouvernement, j’ai interrogé le Ministre sur la liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin et tiré le signal d’alarme sur la situation préoccupante du financement des accès français au tunnel. »

Retrouvez mon intervention ci-dessous et en vidéo.

« Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Chers collègues, La liaison ferroviaire transalpine « Lyon-Turin » revêt une importance capitale pour l’avenir du réseau ferroviaire européen.

En reliant stratégiquement Lisbonne à Kiev, elle contribuera à la réduction des émissions de CO2 et permettra d’écarter chaque année un million de poids lourds des routes, notamment dans nos vallées alpines. Elle répond également à l’urgence du désengorgement de l’Est lyonnais, aujourd’hui saturé.

D’ici 2032, le tunnel de base international sera achevé. D’une longueur de 57,5 km, il sera le plus long tunnel ferroviaire au monde. L’Italie, de son côté, sera prête à fournir ses 60 kilomètres d’accès.

Et la France ? Ses hésitations risquent de faire dérailler le projet. Car le financement de l’étude des 150 kilomètres d’accès français n’est toujours pas bouclé.

Pourtant, une échéance cruciale approche à très grande vitesse : Le 30 janvier est la date limite pour la demande de subventions auprès de l’Union européenne, qui pourrait financer 50% des études !

Des élus de toutes sensibilités politiques tirent pourtant le signal d’alarme depuis longtemps. Mais les tentatives de réunir le reste du financement entre l’État et les collectivités locales ont encore échoué lors de la réunion du 18 janvier dernier : 40 millions d’euros sont toujours à trouver !

Devant l’urgence de la situation, nous ne pouvons que regretter l’absence d’un ministre des Transports et les atermoiements de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais cela ne doit en aucun cas compromettre l’obtention de ces financements indispensables.

Monsieur le Ministre, la France va-t-elle rester à quai ? La France va-t-elle renier sa parole et rater son rendez-vous avec l’Europe et ses territoires ? »

Communiqué de Florence Blatrix-Contat

Abonnez vous pour ne manquer aucun article !

*Vous avez la possibilité de vous désabonner quand vous le souhaitez.



Partagez cet article !