Manziat : Quand des documents de succession mettent en péril l’activité économique

Jérémy Gauthey, gérant du garage du même nom, et son voisin Grégory Colmard, ferronnier d’art, se trouvent dans une impasse en termes de locaux. Ils en ont appelé à la rédaction de l’Aindépendant pour dénouer leurs situations périlleuses.
Les terrains de la future zone artisanale où les deux entreprises souhaitent s’implanter

Au préalable, rappelons que ces deux entreprises sont situées rue Vieille à Manziat. Elles sont viables économiquement et salarient un total de huit personnes. Elles souhaitent déménager d’une zone d’habitation à une nouvelle zone dédiée à l’activité économique située à proximité de la caserne des pompiers de Manziat.

« Cela fait trois ans qu’on prépare ce déménagement. Á l’origine, les travaux auraient dû démarrer au printemps dernier mais leurs débuts sont sans cesse repoussé par un imbroglio administratif » peste Jérémy Gauthey qui, comme son voisin ferronnier d’art, voit son bail rue Vieille arriver à échéance en fin d’année civile.

« Les artisans sont choisis, prêts à démarrer et les devis signés. Les permis sont déposés et validés depuis le début de l’année. Les taux d’intérêt remontent en flèche ce qui va engendrer un surcoût pour ce projet. Le pire, c’est qu’on pourrait se retrouver dehors si notre actuel propriétaire ne joue pas le jeu » poursuit ce garagiste.


LE NŒUD DU PROBLÈME

« Des documents de succession ne sont pas finalisés par rapport aux rachats de terrains. Tout le monde a donné son accord mais ça ne suit pas au niveau administratif. Je dirai même que les services de la Communauté de communes « Bresse et Saône » se renvoient la balle avec ceux du notaire Merle de Feillens. Au final, on va de report en report et ce sont nos entreprises qui en pâtissent ! » lâche Jérémy Gauthey.


« On signe ces papiers et on pourra attaquer d’emblée les travaux » synthétise Jérémy Gauthey pour qui les vacances d’été auront un goût amer cette année. Á moins que tous les protagonistes se mettent au plus vite autour d’une table pour dénouer ce dossier ?


Texte : Éric Bernet

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