Manziat : Flo’Wer a fêté ses dix ans avec deux ans de décalage !

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La Présidente Stéphanie Gollin (sur la gauche) avec trois bénévoles de France Adot 01, association partenaire de Flo’Wer, dont le Président Alain Piroux (avec le chapeau sur la droite).

« Nous avons dénombré 570 entrées dans la journée. On a dû refuser du monde faute d’avoir assez de nourritures » nous a expliqué la Présidente Stéphanie Gollin, bien satisfaite de la journée.

Á l’arrivée de la marche, les enfants ont pu bénéficier d’un stand de maquillage mis en place par les esthéticiennes de l’institut « L’Art des Sens » de Feillens. Les tables du repas étaient dressées au sein de la cour intérieure de l’école privée de Manziat. Á l’issue des discours, les chanteurs de Zic&Voix se sont produits pendant près d’une heure pour divertir les sportifs gourmands.

Cette journée a mobilisé 25 bénévoles dont le noyau dur de Flo’Wer qui compte douze personnes. « Comme partout, nous souffrons d’un problème de renouvellement du bénévolat. Depuis la Covid, certains ont baissé les bras. Il faut développer sa fibre associative » estime Stéphanie Gollin.

LA LUTTE CONTRE LA LEUCÉMIE CONTINUE

Cette année, l’attention de l’association s’est particulièrement portée sur Emma Berry, une adolescente du Val de Saône, qui a rechuté face à la leucémie il y a deux mois. « Elle est actuellement hospitalisée au centre hématologique de Lyon. Ses parents se relaient à son chevet. Les bénéfices de la marche gourmande leur seront reversés pour les aider faire face à leurs malheurs » a précisé la Présidente de Flo’Wer qui pense « qu’il y a de plus en plus de leucémie et de plus en plus jeune… »

L’association manziatie a déjà financé trois robots de télé-présence pour Emma et d’autres jeunes hospitalisés. Cet équipement permet aux malades de conserver du lien social qu’il soit scolaire, familial ou amical. La Présidente Stéphanie Gollin rappelle que « Flo’Wer est reconnue d’utilité publique. Les dons qu’elle reçoit des particuliers et des entreprises sont donc défiscalisables à 66 %. »

Cette dynamique mère de famille tient également à alerter sur la nécessité de donner sa moelle osseuse : « il convient de s’inscrire sur les registres de ses 18 ans à la veille de sa 36ème année sachant qu’on peut être appelé jusqu’à ses 60 ans. Les cellules masculines, les plus propices à aider les malades, sont particulièrement recherchées. »

Contact avec la Présidente Stéphanie Gollin via sgollin01@gmail.com.

Texte et photos : Éric Bernet