Fin de vie : Un tabou français à lever

Communiqué de la députée aindinoise Olga Givernet
SalonUnArbredeVie210424
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Alors que la convention citoyenne sur la fin de vie vient de débuter, plusieurs parlementaires de la majorité n’ont pas attendu pour entamer leurs travaux.

Ainsi, une délégation emmenée par Olga Givernet en Suisse, puis par Brigitte Liso en Belgique et accompagnée par l’ancien député Jean-Louis Touraine a pu, en octobre et en novembre, se rendre compte sur place des pratiques et réglementations en vigueur dans ces pays voisins.

Le débat qui débute en France ne doit pas porter sur une transposition de ce qui se fait à l’étranger, mais sur une régulation à la française d’un droit à choisir sa fin de vie.

C’est une réflexion collective que notre pays s’apprête à mener. Elle sera spirituelle, philosophique, religieuse pour certains, médicale et évidemment sociale.

Olga Givernet, après avoir largement auditionné, écouté et consulté les professionnels, en tire les premières conclusions :

« D’abord il faut parler de l’ouverture d’un droit à demander l’aide active à mourir et de permettre ensuite d’accéder à cette demande dans un cadre défini. Pour les personnes en souffrance, cette possibilité offerte est une première réponse et bien souvent un soulagement. Ce droit à choisir sa fin de vie fait immédiatement tomber le tabou sur la volonté de mourir et libère la parole avec la famille et le personnel soignant. »

Ouvrir ce droit ne signifie en aucun cas inciter à mourir. La fin de vie anticipée reste l’exception, et tout doit être fait pour permettre à chaque individu d’aller vers une mort naturelle.

Il s’agit aussi, pour l’État, de mettre un terme à un « tourisme de la mort » qui déporte sur nos voisins la problématique.

Olga Givernet souhaite que ce débat permette à la France de sortir de ce tabou qu’est la fin de vie.

Pour que chaque Français, favorable ou non à ce droit, trouve dans la législation une réponse adaptée à sa situation et à son intime volonté.

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