Exploit sportif : Il a bouclé un ultra-trail de 168 kms ce week-end

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SES RÉFÉRENCES SPORTIVES

Cet aller-retour est proposé aux coureurs aguerris depuis seulement 2019. Christophe avoue lui s’être véritablement mis à la course à pied en 2017 avec un premier marathon à Annecy dès l’année suivante. Ce conducteur « poids lourds », âgé actuellement de 54 ans, s’est ensuite tourné vers les trails et les épreuves « nature ».

Il a déjà fini de belles et longues épreuves telles que le 100 kilomètres ultra-marin (roulant) en Bretagne en 2023 ou celui du lac de Paladru (82 kms avec plus de dénivelés) au printemps dernier. Il a aussi participé à la Saint É – Lyon à deux reprises (finisher en 2022 et abandon sur chute en 2023).

Pour venir à bout de ce défi sportif, cet habitant de Saint Cyr-sur-Menthon a réalisé une préparation spécifique de trois mois avec quatre sorties par semaine allant jusqu’à 50 kilomètres les week-ends. Ces journées de travail étant régulièrement longues de dix heures, il a pris trois jours de congés avant le départ, « pour bien se reposer » et deux après, « pour la récupération ».

LA COURSE

Le menu du week-end était donc composé de 164 kilomètres. « L’aller n’était pas chronométré mais avec une barrière horaire de 13 heures. Je suis arrivé à Saint Étienne en prenant mon temps (Ndlr : chrono de 12h38) pour m’épargner pour le retour. Je suis ainsi arrivé à 21h40 pour repartir à 23h30 après m’être changé et avoir avalé un plateau « repas » » nous a-t-il déclaré ce mardi matin où « les jambes tirent encore ».

« Cette année, le temps était froid mais plutôt sec avec du soleil. J’ai connu bien pire » a-t-il déclaré en faisant référence à des années où le verglas est présent. Le sommeil a quant à lui été absent du samedi 6h au dimanche 21h, une véritable épreuve pour l’organisme. « Il y a eu des hauts et des bas au fil des kilomètres et selon les dénivelés » a-t-il concédé, les montées étant difficiles pour les muscles des cuisses et des mollets alors que les descentes font mal aux genoux (Ndlr : Il faut alors se ralentir).

Christophe a réalisé le retour en 16h27′ et a terminé à la 287ème place sur 420 partants (103 abandons). « Ça ne m’a pas traumatisé. Je compte bien refaire un ultra-trail au printemps prochain en Haute-Savoie » nous a-t-il déclaré avant remercier les membres de l’Acs Saint Jean, qui avaient un bataillon de coureurs sur les différents formats de l’épreuve, pour leur soutien aux derniers ravitaillements et à l’arrivée.

« Je relève également la très bonne ambiance entre coureurs et la parfaite organisation de l’épreuve » s’est réjoui ce quinquagénaire qui s’accordera un break sportif au cours de ce mois de décembre.

La rédaction félicite tous les concurrents de la Saint É – Lyon, quelque soit le format couru, car ce sont tous des « champions » à leur niveau !

Texte : Éric Bernet / Photos récupérées auprès de Christophe Laforest.

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