Élections municipales : Le Collectif « Mâcon Citoyens » en ordre de bataille pour 2026

La rédaction a rencontré samedi dernier ses deux nouveaux porte-paroles, Chantal Cloix et Arthur Gautherin.

Arthur Gautherin et Chantal Cloix, nouveaux portes-parole du Collectif « Mâcon Citoyens » – (c) laindependant.fr
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La première, habitante de Flacé, est retraitée de l’Éducation Nationale alors que le second est un jeune avocat résidant dans le centre-ville de la Ville-Préfecture.

PRÉSENTATION DU COLLECTIF

Ouvert à tous, il revendique 150 adhérents et sympathisants. « Il est soutenu par l’ensemble des partis de Gauche du Mâconnais mais ce sont d’abord des citoyens qui agissent pour construire le Mâcon de demain » rappelle Chantal Cloix. « C’est un assemblage différent avec une réunion mensuelle et du travail collaboratif avec nos six élus, y compris pour la préparation des Conseils municipaux » ajoute Arthur Gautherin. Pour ce Collectif, la question centrale est la construction du projet, actuellement en cours d’élaboration. Sans éluder la question de la tête de liste dont le choix sera fait démocratiquement au cours du printemps.

ÉBAUCHE DU PROJET

« On sera capable de diriger la Ville dès 2026 » affirme Arthur Gautherin qui voit trois grands axes dans leur projet en construction : « sûreté, climat et démocratie ». « Nous ne nions pas les aspects sécuritaires. Mais par sûreté, nous englobons d’autres éléments tels que la sécurité alimentaire, la qualité de l’air ou encore la circulation » ajoute-il. « On sent aussi que les habitants des différents quartiers puissent tisser plus de liens les uns avec les autres » déclare Chantal Cloix.


LA MÉTHODE

Á la question d’un confrère sur « Comment convaincre les habitants et les intéresser à la politique locale ? », les deux protagonistes répondent qu’il convient « d’aller à leur rencontre ». En janvier dernier, les membres du Collectif ont ainsi fait du porte à porte aux 9 Clés, ce qui a débouché sur une réunion publique « où chacun a pu avoir la parole ». La méthode sera la même en mars prochain dans le quartier de Bioux.

« On sent que les habitants ont un peu de colère et pas mal d’attentes » conclut Chantal Cloix pour qui il est temps de faire de la politique autrement à Mâcon.

Texte et photo : Éric Bernet

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