Cause : La mécanique arrête Fabien Messon dans son périple sportif

Le courage et la témérité est la caractéristique des grands. Fabien s'était lancé dans un défi surhumain : 1085 km, avec 26 000 m de dénivelés positifs, le tout sans aucune assistance, en parfaite autonomie.
Fabien Messon (à gauche) avec Thierry Verne (Crottet),
un de ses plus fidèles admirateurs

Après avoir gravi Le Cornet de Roseland (1 968 m d’altitude), le col de Liseran (2 770 m), le Galibier (2 642 m) et d’autres grands cols mythiques, Fabien a été victime d’un problème mécanique, dérailleur cassé. Mais ce guerrier n’a rien lâché. Allant même jusqu’à faire un détour de 50 km pour louer un vélo. Il a eu l’obligation d’escalader à deux reprises l’ascension d’un mythe, l’Alpe Huez avec ses 21 virages, pour louer un nouveau vélo.

Mais cette nouvelle monture n’est pas à sa taille, Fabien est mal positionné, il souffre. Il escalade encore le col du Glandon (1922 m) et le col du Cruchon sous une pluie diluvienne. Il s’accorde alors un petit sommeil de 3h en pleine nature et repart sans son compteur GPS victime de noyade. Les douleurs, dues à sa mauvaise position sur ce vélo qui n’est pas le sien, sont trop importantes. Et c’est la mort dans l’âme qui doit abandonner cette épreuve Ultracycling, La Race Across France (RAF).

Il y a 12 ans, cet homme a été greffé de moelle osseuse, des mois de souffrances indescriptibles, puis la renaissance. Ses 24h d’home trainer, avec un total de 595 kms parcourus, durant la pandémie pour soutenir les soignants puis ses 20 grimpées de Mont July, pour remercier celle qui lui a sauvé sa vie, sont deux performances de premier choix. Respect Monsieur Fabien Messon !

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