Bâgé-le-Châtel : Ils ne veulent plus que les poids lourds traversent la rue Marsale

C'est le premier objectif de l'association « Revivre Un Maximum à Bâgé » (RUMBA) dont l'assemblée générale constitutive a eu lieu ce mercredi soir en présence de 15 personnes.
De gauche à droite : Jean-Charles Ricoux et Alain Migault – (c) laindependant.fr

Alain Migault et Jean-Charles Ricoux ont initié cette réunion du fait des nuisances qu’ils constatent en vivant chacun à une extrémité de la rue Marsale. C’est déjà eux qui avaient mis en place une pétition avant la crise Covid qui avait été plébiscité par la population bâgésienne (Ndlr : 75 % des habitants majeurs l’avaient signé).

Lors de cette Ag, Alain Migault a fait remarquer que « la rue Marsale était une voie moyen-âgeuse et étroite qui supportait mal le passage de poids lourds qui seraient au nombre de 800 par jour. » Il veut être force de proposition auprès des collectivités (Commune, Communauté de communes et Département) pour parer à ce problème de vie quotidienne pour les bâgésiens alors qu’il y a des possibilités de faire passer ailleurs les poids-lourds (par Replonges-Feillens pour aller à Pont-de-Vaux et par Saint Cyr-sur-Menthon pour rejoindre Montrevel-en-Bresse).

Une étude est actuellement en cours suite à la pétition pré-Covid. Sans attendre les résultats, les deux compères ont décidé de lancer cette association nommée « RUMBA » pour plus globalement améliorer le bien-vivre à Bâgé-le-Châtel. Ils ont distribué des affichettes dans les 600 boîtes aux lettres de la Commune pour annoncer cette réunion. « On a parfois été mal compris et assimilé à une association de danse » a souri Alain Migault qui compte sur la presse locale pour mieux expliquer le projet.

Plus globalement, ce projet concerne la question du plan de circulation à Bâgé-le-Châtel et à ses abords. « Bien entendu que les livraisons doivent se faire mais on constate que beaucoup de camions passent par Bâgé en transit » déplore Alain Migault qui n’exclut pas de proposer une zone 30 élargie avec priorité aux piétons, des ralentisseurs et/ou un feu multicolore. « L’urgence est la question des poids lourds mais, par la suite, nous pourrons nous emparer plus globalement de la question du bien-vivre » explique Alain Migault.

Dix participants à cette réunion ont bien voulu adhérer à cette association naissante qui vise à rendre la vie plus apaisée dans ce village historique.


Alain Migault est joignable au 06 08 12 45 28 ou via alain.migault@wanadoo.fr.

Texte et photo : Éric Bernet

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