jeudi 21 novembre 2024 10h00
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Ain – Violences urbaines : Le point sur la nuit du 1er au 2 juillet 2023
Dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, des évènements de violences urbaines ont une nouvelle fois eu lieu dans plusieurs villes du département de l’Ain : Châtillon-sur-Chalaronne, Bellignat, Bourg-en-Bresse et Valserhône où des feux sur la voie publique ont été constatés. Ailleurs dans le département des tirs de mortiers ont été observés.
Cette nuit encore, plusieurs biens privés et d’utilité publique (des conteneurs poubelles) ont été détériorés ou incendiés. Des petits groupes de délinquants s’en sont pris aux forces de sécurité intérieures qui ont été visées par des tirs de mortiers et des jets de projectiles. Aucun blessé n’est à déplorer chez les forces de sécurité intérieure et de secours.
La Préfète de l’Ain condamne, une nouvelle fois, fermement ces actes graves et renouvelle son entier soutien et sa pleine confiance aux forces de sécurité intérieure et aux sapeurs-pompiers.
Si la situation demeure anormale et inadmissible, la préfète de l’Ain constate une diminution en volume et en intensité de ces violences urbaines. En parallèle, il est important de constater la mobilisation sans faille et le grand professionnalisme des forces de sécurité intérieure qui ont permis une hausse significative du nombre de contrôles d’identité, de fouilles de personnes (dont certains étaient porteuses d’armes blanches, de liquide inflammable et de mortiers) et de véhicules. A l’issue, une augmentation du nombre d’interpellés, qui sont pour la nuit écoulée au nombre de 8. Du matériel (gants, cagoules, mortiers d’artifices) a été saisi et des opérations de police technique et scientifique sont en cours.
Du reste, la Préfète de l’Ain rappelle :
– l’invariable fermeté de l’État face à ces agissements ;
– que tout est mis en œuvre de façon proportionnée pour maintenir l’ordre républicain ;
– l’efficience du partenariat étroit noué avec les élus du département dans la mise en œuvre des actions de prévention ;
– le continuum de sécurité entre les forces de sécurité de l’État (police, gendarmerie, police aux frontières et douanes) et les polices municipales ;
– qu’il est de la responsabilité de chacun, et notamment des parents de mineurs souvent jeunes, de promouvoir l’apaisement nécessaire à un retour au calme rapide.