jeudi 26 décembre 2024 23h49
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Politique locale : Les élus du groupe « Saint Laurent Autrement » dressent un point d’étape
« Lundi 5 décembre, André Prost a rejoint les rangs de l’opposition au sein du conseil municipal de Saint Laurent sur Saône. Il prend le relais après la démission d’Emmanuel Garcia Piqueras, chef de file de la liste Saint Laurent Autrement.
Ce dernier a souhaité renoncer à son mandat pour se consacrer pleinement à ses missions professionnelles et associatives. Mais il déplore également de ne pas avoir trouvé l’espace d’échange et de dialogue promis en début de mandat par la majorité.
Pour notre part, nous gardons en mémoire les propos diffamatoires tenus à l’égard (et en l’absence !) d’Emmanuel Garcia Piqueras au conseil municipal du 4 juillet dernier et nous restons persuadés que ce dérapage en règle a eu raison de la motivation de notre colistier.
L’arrivée d’André Prost marque donc une nouvelle étape.
Une opportunité pour faire un point après 30 mois de mandat. Que s’est-il passé à Saint Laurent pendant ces deux ans et demi depuis l’élection de Jacques Doussot ?
L’équipe municipale gère le quotidien et communique beaucoup sur les opérations immobilières en cours et à venir : gendarmerie (dossier engagé avant 2020), résidence séniors, centre social, parkings, pôle santé…
Néanmoins, silence total à propos de l’hôtel qui doit être édifié au pied du pont et dont le permis de construire, déposé en janvier, a été contesté auprès du tribunal administratif de Lyon par le collectif – Belles Rives 01 – Faut-il voir dans l’enlisement de ce dossier, l’illustration d’une démarche mal préparée qui ne répond pas à l’attente et encore moins aux besoins de la population ?
Saint Laurent, comme beaucoup d’autres communes, est en proie à des difficultés économiques et sociales qui frappent une part importante de ses habitants, sans oublier la sobriété énergétique, souci de tous les instants.
Sur ces sujets, la municipalité tâtonne, elle n’innove pas, elle ne propose pas de solution concrète satisfaisante ; elle reste dans le flou.
Dans ses promesses de campagne, la liste adverse avait prévu « d’associer les Saint Laurentins à la vie démocratique de la commune en créant une dynamique participative ». Nous n’avons trouvé aucune déclinaison de cette phrase pourtant écrite en gras dans leur profession de foi ! A croire qu’elle a seulement été recopiée sans comprendre ni son sens ni sa portée …
Il en est de même pour le conseil municipal qui n’est qu’une chambre d’enregistrement sans débat et sans échange ; tandis que les commissions communales, très épisodiques, ne permettent pas la confrontation des idées entre la majorité et l’opposition.
Chaque tentative d’ouverture du débat se solde par une réponse universelle : « le train est en marche et il ne faut pas le louper » … Mais quel est ce train ? Celui qui desservira Mâcon, son projet Saône Digitale, sa cité des Climats et vins de Bourgogne, son centre équestre et son centre hospitalier ? Est-ce le seul devenir pour notre commune ?
Voilà rapidement brossé, un tableau des trente premiers mois de la mandature.
« Communiquer, il en restera toujours quelque chose » semble être la stratégie appliquée par la majorité municipale. C’est tout à fait politique de croire que la parole peut remplacer l’action !
Quel programme, quelle innovation pourrait améliorer la vie quotidienne des habitants ?
Le marché hebdomadaire ne fonctionne pas ; mais répond-il aux besoins des Saint Laurentins ?
Quelle initiative permettrait d’attirer les chalands et les commerçants dans notre commune ?
Autant de questions, qui doivent se poser et permettre aux personnes concernées de réfléchir au mieux vivre ensemble.
« Démocratie participative » avez-vous dit ? »
Photo d’accueil : Vue sur la place de la République, objet du différend avec la majorité de Jacques Doussot dans le cadre de la » construction » d’un hôtel de luxe.